L’automutilation est une pratique commune surtout chez les adolescents. Des études démontrent qu’à peu près 17 % de la population se sont déjà mutilés. Un phénomène mal compris, qui consiste à se faire mal soi-même, ce délibérément, sans pour autant porter atteinte à sa vie. Voici des informations additives pour comprendre et avoir les bons réflexes à avoir face à l’automutilation.
Pourquoi une personne s’automutile ?
En général, il n’y a pas une liste précise des causes qui peuvent engendrer l’automutilation. Des troubles comme la schizophrénie peuvent en être la cause. Aussi, lors d’un burn-out, le phénomène est également commun chez les autistes. Pour plus de précision, voici quelques raisons poussant une personne, ayant un trouble ou pas, à s’automutiler : un appel à l’aide indirect pour exprimer sa détresse émotionnelle. Il y a également le fait de vouloir ressentir quelque chose lors d’une dépression.
Comment éviter ce phénomène ?
Afin d’éviter la mutilation, il faut être attentif aux signes de détresse psychologique. En voici certains : la perte de motivation et de goût aux activités normalement stimulantes pour elles. Aussi, elles font des blagues sur le suicide ou sur l’envie de se faire mal comme : « j’ai envie de me jeter sous un train » ou « si je mourais qu’est-ce tu ferais » ? Ainsi, l’essentiel est de se rapprocher de la personne sans pour autant l’étouffer : prendre de ses nouvelles de temps en temps et être à l’écoute si elle veut partager ses ressentis.
Quels sont les bons gestes pour les aider ?
La meilleure solution reste la prise en charge psychologique. Cependant, à moins que la personne concernée soit mineure, il ne sera pas possible de la forcer à faire une évaluation. Ainsi, il est impératif de ne pas lui dire que ce qu’elle fait n’est pas bien, elle le sait déjà surement. Il est nécessaire d’essayer de comprendre la perspective de la personne. De ce pas, elle se sentira moins seule, ce qui augmentera les chances de l’amener à consulter un professionnel de la santé mentale.
